Borobudur - Le Gamelan Javanais
24 nov. 2016Salut à tous !
Je suis donc à Yogyakarta (prononcez JokJakarta ou Jogja pour les intimes...), capitale culturelle et âme de l'île de Java. Après 1 semaine de rando et de montagne, une petite excursion dans le coeur artistique de Java. La ville est chouette,il y a énormément de peintres et musiciens, j'ai donc décidé d'y rester 4 jours.
J'ai retrouvé les français avec qui j'avais fait l'ascension du Bromo, dans le train pour Jogja, quel heureux hasard ! Nous passons donc la semaine ensemble, entre concerts de reggae le soir, spectacles et visites culturelles la journée.
Vous vous souvenez, je vous avais parlé du Gamelan Balinais il y a 3 semaines de ça, de ses instruments de sa construction rythmique et sonore ou encore de sa signification.
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Là, je suis tombé sur son cousin, puisque j'ai assisté à la représentation d'un Gamelan Javanais lors de la visite de Borobudur, temple bouddhiste magnifique du 8 ème siècle.
Le Gamelan javanais diffère de sa version balinaise par les instruments présents, le principe restant le même. Donc post très court, puisque vous savez déjà pas mal de choses !
Le Gamelan Javanais est beaucoup plus métallique que son cousin de Bali, de plus, le Gamelan que vous allez écouter est aussi chanté.
À Java, on distingue notamment les sarons, les métallophones, qui jouent la mélodie de base, qui sont au premier rang, accompagnés des kenongs, bonangs (gongs horizontaux posés sur des supports) et des gongs à l'arrière, dont le jeu ponctue la phrase musicale. Des percussions à peaux étaient également présentes dans cette formation.
Ma semaine à Jogja touche à sa fin, je vais essayer de nouveau de capter des sons au spectacle de marionnettes ce soir ou à la foire, et faire un poste sur cette ville en général, ou de vous parler de la culture culinaire indonésienne. Ce weekend, je participe au plus grand festival de reggae et de ska d'Indonésie, je prends donc le train pour Bandung demain...
Et puis, comble de la folie, je suis tombé sur Bertrand, mon colloc' de métropole d'il y a 10 ans, avec qui j'ai partagé le même appartement. En pleine rue, dans un pays de 240 millions d'habitants... la vie est décidément pleine de surprises.
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