Salut à tous ! 

Aujourd'hui, on change d'ambiance, on change d'atmosphère, on passe de l'Asie à l'Europe sur la ville la plus à cheval entre les deux, Istanbul, autrefois Byzance ou encore Constantinople jusqu'à 1930.

Située sur le détroit du Bosphore (qui relie la mer noire à la mer de Marmara), on dit qu'Istanbul joint l'Asie à l'Europe, grâce à son fameux pont Fatih Sultan Mehmet.

Me voilà donc débarquant à Istanbul à 4h30 du matin par le vol de Kuala Lumpur, ni une ni deux, n'ayant pas besoin de Visa, je sors de l'aéroport et prends le premier métro du matin, direction la vieille ville, j'y débarque à 06h15, après une courte nuit, mais l'envie de découvrir cette cité que je rêve de parcourir depuis si longtemps est plus forte que tout.

Les premières boulangeries ouvrent leurs portes, les odeurs de pâtisseries turques emplissent l'air, les hommes boivent leur thé devant les cafés, la rue se réveille.

Je flâne dans les rues, je descends sur les bords du Bosphore, l'ambiance de la ville me saisit, je me sens comme transporté dans le temps, dans ces cités commerçantes qui se situaient sur la route de la soie entre l'Europe et l'Orient. 

Je m'arrête prendre un petit déjeuner à base d'oeufs, de poivrons et de tomates sur l'un des toits de la ville, avec une vue imprenable sur le Bosphore, à ma gauche l'Europe, à ma droite, l'Asie, j'y suis enfin, depuis tout ce temps.

Au détour d'une ruelle, je pénètre dans le marché aux épices, puis je m'enfonce dans la vieille ville et rentre dans le Grand Bazaar d'Istanbul, un immense dédale de rues couvertes où les échoppes de tissus,de noix, d'épices ou d'or se mélangent dans un festival de couleurs qui laisse pantois, le principe n'a absolument pas changé en 2000 ans, c'est toute l'histoire de l'Homme qui me saute au yeux.

Dans le son qui suit, voila l'ambiance de la rue, entre les postes diffusant de la musique orientale, les éclats de rires des marchands ou leurs négociations dans le Grand Bazaar,  c'est toute l'âme d'Istanbul que vous pouvez ressentir.

Je continue en me rapprochant de la Basilique Sainte-Sophie et de la Mosquée bleue, je suis époustouflé par la beauté de la ville, litteralement scotché...

Depuis les attentats et le coup d'Etat, Istanbul a perdu 80% de son tourisme, je dois dire que ce n'est pas désagréable car très calme...

Je me souviendrai longtemps de l'instant où j'ai pénétré dans la mosquée bleue, cette coupole culminant à 80 mètres, cette mosaïque énorme, j'en ai perdu les mots, j'ai été envahi d'une émotion étonnante, à en avoir les larmes au yeux... un véritable syndrome de Stendhal, que l'écrivain décrivit lors de son voyage à Naples et Florence... 

« J’étais arrivé à ce point d’émotion où se rencontrent les sensations célestes données par les Beaux Arts et les sentiments passionnés. En sortant de Santa Croce, j’avais un battement de cœur, la vie était épuisée chez moi, je marchais avec la crainte de tomber. »

Le temps pour moi de me remettre de mes émotions, de manger une assiette de Kebab sur le pouce, que c'est déjà la fin, je reprends le train, et j'arrive 20 min avant la fermeture des portes, nickel...

J'arrive à Paris, le temps est maussade, gris et pluvieux... et me voilà dans le métro...

Un son que beaucoup de mes compatriotes connaissent.

Fin du voyage, mais je n'arrête pas pour autant le blog, puisque je continuerai à poster des sons de temps en temps, en fonction des rencontres et des voyages.

Merci encore de me lire !