Birmanie/Myanmar - Le Bilan après 3 (trop petites) semaines

Après deux petits jours à Rangoon, qu'on a beaucoup aimé pour son calme et sa verdure, nous voici depuis déjà une semaine au VietNam. Notre rythme de voyage s'est largement accéléré puisque nous partageons un bout de chemin avec Christo et Lili en vacances pour trois semaines dans le pays de Lili . Au programme, des repas en famille, la découverte de la culture vietnamienne, des repas, des repas et encore des repas.

Mais nous n'oublions pas pour autant notre séjour en Birmanie, ou plutôt au Myanmar dans ce pays en pleine ouverture et qui nous a laissé un souvenir extraordinaire !

Le pays s'est ouvert en 2012 après la "fin" de la dictature. Il en est a ses balbutiements touristiques, ce qui peut faire craindre le pire pour plus tard. Alors qu'il connait un génocide actuel sur son sol contre la minorité musulmane des Rohingyas dans l'Ouest, on s'est longtemps demandé si aller au Myanmar n'était pas cautionné le régime actuel, et, à l'instar de l'Indonésie, je pense que ce n'est pas le quidam qui est responsable, mais qu'au contraire,lui rendre visite, dans l'échange et le respect, peut faire du bien, dans le pays le plus pauvre d'Asie du Sud-Est.

Nous sommes restés exactement 21 jours dans cette contrée haute en couleurs. Et si on avait pu prolonger pour toute la durée du visa, on y serait resté à coup sûr. 

Bon en gros, on a adoré ce pays. Mais on ne peut pas s'empêcher de craindre qu'il s'ouvre trop vite au monde en suivant le modèle de son voisin Thaïlandais, avec tout les inconvénients que cela comporte. Il y a de très grands contrastes entre les campagnes et les deux grandes villes du pays (Naypiydaw et Yangon) mais nous avons été interpellé par ce pays si diversifié sur tous les plans. Nous ne savions pas à quoi nous attendre, et nous n'avons pas été déçu. On voulait un voyage sac sur le dos, hors des sentiers battus, on a été servi ! 

En résumé, voici ce que nous retiendrons le plus de ce pays :

  • Les gens, les birmans, ce peuple souriant qui nous a accueilli les bras ouverts de façon si entière. On a finalement trouvé "Le Pays du sourire", le vrai ! On avait la banane tout le temps, on communiquait avec eux en souriant et avec nos mains. Un simple regard engendre le sourire et c'est aussi bien le cas entre eux qu'avec les étrangers. Ces sourires authentiques et leur curiosité resteront gravés dans nos petites têtes. Nous avons pu partager leur quotidien dans le train, au marché, dans les monastères, dans la rue, la campagne en se sentant entièrement apprécié pour notre différence et c'était exactement pareil pour nous. Je retiendrai particulièrement les grands signes des enfants lorsque l'on passait dans les villages au milieu de la campagne. Mais en réalité nous en avons pleins de souvenirs avec eux. Ben avait ressenti ce beau dépaysement à Sumatra en Indonésie, on l'a trouvé ici au Myanmar.
  • Les paysages en train, à la fois arides et secs dans le sud et verdoyants au lac Inle. Le train est un moyen de transport génial en Birmanie si tu prends le temps. Certes les temps de trajets sont longs, mais c'est l'assurance d'être mélangé avec la population, de manger local et pas cher et de voir le coeur du pays. Nous étions là pendant la saison sèche. Les rizières étaient asséchées dans le Sud et en culture proche des sources d'eau (lac Inle). Nous avons eu l'impression d'être en Afrique lorsque nous étions dans le Sud du pays. La même atmosphère, la même chaleur aussi bien venant des gens que du soleil brûlant, le vent chaud qui s'engouffre par les fenêtres, les grandes plaines jaunies et les crépuscules rougeoyants. Nous avons eu le droit à une averse de 5 min dans ce pays. Et pour finir, les levers et couchers du soleil sur la vallée de Bagan venaient d'un autre monde. Le dépaysement total. Dingue !
  • L'authenticité, ici pas de grandes chaînes pour manger ni s'habiller, pas de traduction en anglais, pas de supermarché à l'exception des 2 grandes villes. Il y avait les marchés pour vivre simplement selon les besoins journaliers d'un humain, ici, on va à l'essentiel. Malgré tout, les Birmans sont beaux, les hommes en chemises, élégants, affinés, et les femmes aux robes cintrées mettant en valeur les tailles de guêpes, font  que ce sont les plus belles personnes que nous ayons rencontrées pour l'instant. La plupart des produits sont faits sur place par des entreprises nationales. Vous imaginez bien notre enthousiasme devant tant de différences et de nouvelles découvertes. 

Ce qui nous a moins fait sourire :

  • Bon la bouffe n'est pas très bonne. Si tu aimes le poulet sous toutes ses formes (pattes, et abats compris) qui baigne dans l'huile, tu es servi, en grossissant le trait. C'est le premier pays où on fait des entorses au règlement en mangeant occidental, quitte à dépasser le budget. Il s'est ajouté quelques moments de touristas carabinées qui nous ont donné encore plus envie de manger comme on en a l'habitude dans nos contrées. Ah le fromage, le pain, le vin...vous nous avez manqué. Bon, il y a quand même quelques plats qui nous ont plu, je pense à la salade de feuille de thé à la cacahuète ou la salade de tomate du lac Inle, qui nous ont permises de nous réconcilier avec la cuisine Birmane.
  • L'absence totale de poubelles, disons que le sol et donc la nature sont leur poubelle. On leur a mis le plastique entre les mains et ils l'utilisent autant que nous, si ce n'est plus. Dans le train, tous les déchets, sans exceptions, sont lancés par la fenêtre. Cela nous a un peu irrités au début et même en faisant de grands yeux et en rassemblant nos propres déchets pour ne pas les jeter n'importe où, on les laissaient dans le train, incapables de trouver une poubelle. Il n'y en a pas, c'est le sol. C'est de loin le pays le plus sale qu'on ai visité pour l'instant. 
  • Le bouddhisme birman et ses aléas. Extrémiste dans l'Ouest, avec ce moine Bouddhiste à leur tête, Ashin Wirathu, désigné par le Time comme '"La nouvelle face de la terreur", le bouddhisme pirman prend une place énorme dans la société. J'avoue que j'ai du mal à digérer ce système de moines, où finalement, tout le monde peut l'être. Il suffit de te raser la tête et de faire pénitence et tu es moine. J'ai vu trop de gens à genoux devant des moines aux regard dédaigneux, j'ai vu trop de temples couverts d'or et de pierres précieuses dans un pays où 0,1% du PIB est consacré à la santé. Voilà, toujours ce même dilemne. Décidément, la religion, c'est vraiment pas notre truc à tout les deux.

Mais ce pays mérite qu'on s'y attarde, dans le respect et l'ouverture, nous avons adoré :

  • Bagan et ses temples, à jamais gravé dans la tête,
  • Hpa-an et ces alentours, ses formations karstiques, ses temples et ses grottes, et ces nuits en monastères,
  • Le lac Inle pour la fraîcheur, les vignes et le rythme,
  • Naypiydaw pour sa démesure, à voir,
  • Yangon pour son calme et ses parcs au milieu de la grande ville.

Nos meilleurs logements :

  • Chez Mika, à Rangoon, qu'on ne connait pas mais qui nous a prêté son appartement méga au top, dans un quartier mortel, c'était top et il y avait les chats.
  • Le Golden Lake Hotel à Naypyidaw pour son rapport qualité/prix et pour gérer la tourista,
  • La Nova Guesthouse, à Bagan pour son petit déjeuner et le confort, mais un prix un peu cher,
  • La Happy guesthouse à Kyaikto, à un prix imbattable pour le service rendu.

Nos pires logements :

En général, en Birmanie, le rapport qualité/prix est vraiment pas terrible pour l'Asie, soit c'est bien, mais c'est très cher, soit c'est pas cher, mais c'est vraiment limite parfois.

  • La Breezeguesthouse à Mawlaymine où on est enfermé dans des cages à poules et c'est cher pour ce que c'est. Préférez Aurora Guesthouse à 200 mètres. 
  • L'Emperor hôtel à Bago, signalé dans le Lonely Planet mais qui ne vaut le coup que pour une courte nuit entre 2 trains.

Nous avons été émerveillés par ce pays riche en couleurs et dépaysant, on y reviendra, pour sûr ! On espère qu'il ne prendra pas le mauvais pli du tourisme de certains de ses voisins et qu'il saura conserver son authenticité. Nous le souhaitons vraiment car on voit déjà arriver à Yangon, les premières multinationales du monde "moderne", KFC et cie. C'est un pays qui se visite avec beaucoup de respect, en tenant compte de son passé, ici, on ne cherche pas les bitures, les sexy massages et le jet-ski. . 

Merci à tous de nous lire. On s'éclate toujours autant à faire partager notre expérience.

Birmanie/Myanmar - Le Bilan après 3 (trop petites) semaines
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